Cela attire son attention sur les paysages empruntés. C'est un concept commun à la fois aux jardins chinois et japonais. Dans cette tradition, le jardin veut construire un paysage, refaire la nature. Cela veut dire aussi tenir compte des environs, des points de vues possibles au delà des limites du jardin.
Dans mon cas va sans dire que je n'y ai pas tellement pensé, mais suis tout de même assez choyé:
Le pommier du voisin est en fleur, il y a même un nid de corneilles dans l'épinette à gauche.
Parmi les emprunts à faire au paysage environnant, il y a le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste. Je ne me lasse jamais de le voir changer au gré des couleurs du soleil, des nuages des brumes. On ne croirait pas que c'est un si beau matériau que la tôle des ces flèches d'airain qui fleurissent trop souvent dans la littérature québécoise d'une certaine époque...
4 commentaires:
En effet,tu es plutôt gâté,par les vues de ta maison.
Et toi par la surface du jardin
L'avantage de vivre dans un trou perdu... :)
Au moins en ville les cerfs ne bouffent pas le jardin. Mon potager au complet y était passé du temps que j'habitais un trou perdu...
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