jeudi 11 novembre 2010

Coda

Ah le  jardinage ... On est fébrile au printemps, ensuite les plantes poussent trop vite et on oublie de publier.
Finalement la saison se termine, on se dit encore qu'on a pas vu passer l'été.

Il y en aura un autre.

jeudi 3 juin 2010

De la pluie

Il a beaucoup plu ces derniers jours et juin débute pas mal plus humide que mai qui a été sec et chaud. Pas jardiné beaucoup ces jours derniers, la tête n'y était pas, encore engourdie par le blitz des corrections de fin d'année. On annonce du temps frais et humide pour les prochains jours ce qui sera parfait pour les nombreuses plantations à faire.

Si les dernières semaines le jardin arrière a pris la vedette, celui de l'avant commence à fleurir.

Voici le ruisseau sec, je me demande où planter les alyssums qui le font couler l'été ?

Les hémérocalles hâtives commencent déjà:
Les petites plantes alpines de la rocaille on commencé elles aussi leurs floraisons:


Et ça embaume à l'avant! Les deux lilas japonais choisis pourtant pour leurs floraisons consécutives le sont simultanément. Leur parfum se confond avec celui du rosier blanc et voilà que les pivoines s'annoncent. La galerie de l'avant est maintenant mon repaire, j'aime y lire en humant les fleurs et écoutant la vie du quartier se dérouler.

mardi 25 mai 2010

Rapide mise à jour

Peu de temps à consacrer au jardin puisque entre la fatigue de cette bronchite qui ne part pas, la visite appréciée d'un vieux copain et les piles de corrections qui se sont accumulées sur la table de travail. Heureusement qu'il fait trop chaud pour jardiner ( 27 hier, 29 aujourd'hui et hunide, ca va être collant). Grâce à mon locataire René et à sa blonde Suzelle, on a remplacé le bassin. Petit résumé des opérations d'abord, l'état initial:

 Ensuite, déménagement des plantes, creusage d'un trou plus grand:
Ajustement du trou au nouveau bassin, Heureusement que les amis étaient la, j'étais déjà assez fiévreux:


Et voilà le travail, merci Suzelle et Rné; ne reste qu'à faire les plantations et ajuster la fontaine



***

Et ce matin, petite virée au jardin où le temps chaud fait se multiplier les floraisons:

Le grand rhododendron fleurit discrètement


L'azalée Northen light est à son apogée
Il illumine l'entrée du jardin 
Ce qui est embêtant quand on hérite d'un jardin c'est qu'il y a des fleurs qu'on ne sait pas nommer il y en a deux dans ce coin de plate-bande:

Quelle est cette petite plante: une sorte de primevère ?
Et la grande, un Lichnis ?


Ici un Doronicum:


Et là le bambou qui attend d'être planté.

Pas trop le temps de faire le tour ailleurs, juste signaler que cet ail décoratif n'avait jamais fleuri avant juin


On est vraiment en avance cette année, mais le jardinier, lui, est en retard dans ces corrections et doit remettre ses notes vendredi. 

Je sens que la fin de semaine sera plus calme et heureuse. 






jeudi 13 mai 2010

Saints de glace

Il y a une flopée de dictons français autour de la Saint-Pancrace un saint de glace qui se fête le 12 mai. En tout cas effectivement les derniers jours ont été assez froids même à sortir tuques et mitaines lundi matin. Ce matin quatrième jour de gel consécutif. Le jardinier se tient peinard, élimine quelques piles de copies et se limite à faire quelques tournées.


Les arabis sont fleuris


Le doronicum aussi

Ainsi que le rhododendron miniature, assez mal en point depuis l'avant dernier hiver.

Le gel a peut-être nui aux fleurs du pommetier

Le jardinier anticipe deux gros chantiers: un nouveau bassin

et le changement de cours du ruisseau sec.

C'est qu'il y a deux bambous qui s'en viennent de Colombie-Britannique, rien de moins. Mes plantes voyagent plus que moi...

vendredi 7 mai 2010

Une journée agitée

Hier la journée a été assez folle. Après un début estival, un gros orage nous a frôlé vers 13h. Puis d'autres averses parfois grêleuses tout au long de l'après-midi. À ce moment, le jardinier se tient tranquille et observe souvent le ciel.

Cela attire son attention sur les paysages empruntés. C'est un concept commun à la fois aux jardins chinois et japonais. Dans cette tradition, le jardin veut construire un paysage, refaire la nature. Cela veut dire aussi tenir compte des environs, des points de vues possibles au delà des limites du jardin.

Dans mon cas va sans dire que je n'y ai pas tellement pensé, mais suis tout de même assez choyé:

Le pommier du voisin est en fleur, il y a même un nid de corneilles dans l'épinette à gauche.

Avec la feuillaison je perds la vue sur le centre ville mais on gagne en intimité. Et être très riche, je ferais enfouir les fils !


Parmi les emprunts à faire au paysage environnant, il y a le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste. Je ne me lasse jamais de le voir changer au gré des couleurs du soleil, des nuages des brumes. On ne croirait pas que c'est un si beau matériau que la tôle des ces flèches d'airain qui fleurissent trop souvent dans la littérature québécoise d'une certaine époque...

lundi 3 mai 2010

Un (autre) belle fin de semaine.

Décidément, ce printemps 2010 fera date. Il faisait encore 28 hier, c'est à croire qui ce ça continue on aura eu plus de journées de chaleur ce printemps que dans tout l'été dernier. L'activité a été limitée, le jardinier ayant à corriger beaucoup de copies à ce temps ci de l'année et heureusement les légumes sont rares dans cet autre jardin qu'est l'école.

Avec l'aide de la blonde du locataire on a planté deux arbres don cet amélanchier qui a bien transformé le chemin des Écarts:

et en plus il est en fleurs !

Ailleurs les jonquilles apparaissent

Le pommetier commence à s'ouvrir

Et le banc public est envahi:

mercredi 28 avril 2010

Ah que la neige...

a pas trop neigé !

Petite virée au jardin ce matin alors que le tapis d'hermine commençait à s'étioler et la neige à se liquéfier.

Le sentier des écarts

Le Berbéris thunbergia bien nommé épine-vinette perd son piquant sous la neige.

Moins de neige à l'arrière, le gros érable à sucre a fait office de parapluie.

Au final, pas trop de dégâts à part quelques tulipes qui ont courbé l'échine sous la neige, je crois bien qu'elles s'en remettront. J'attends que la pluie-neige cesse pour intervenir.

D'ici là corrigeage.

mardi 27 avril 2010

Jardin intérieur

Il pleut dehors. Au moins. il ne neige pas encore, un vent sud-est en basse altitude empêche l’air froid d’atteindre mon coin des Cantons. Il a neigé ailleurs. Il neigera peut-être plus tard ce soir. On est à ce moment du printemps où les petites fleurs des arbres donnent au paysage la version pastel des couleurs d’automne. 

Le jardinier se replie vers les semis. Du persil plat, des soucis et de la coquelourde, plante que je ne connaissais pas sous ce nom mais que je crois avoir déjà vue dans le jardin de ma mère. Ils s'ajoutent aux basilic, thunbergias et coléus.  Les rejoindront quelques alyssums et d'autres semis en pleine terre. J'aime bien semer quelques unes de mes annuelles pas tant pour l'économie que pour le plaisir de voir naître des fleurs qui nous accompagneront tout l'été. Ça permet aussi de contourner le choix somme toute limité du prêt-à planter qu'on trouve dans les pépinières.

Les jours de pluie servent aussi à rêver des réaménagements à faire. Je compte bien cette année travailler le sentier des écarts. 


Pour le moment les plantes y sont piteuses, d'autant plus que je n'ai pas encore fait remplacer la gouttière démantelée l'an dernier lors de la réfection des corniches. Il y aura là un amélanchier et probablement un plant de bambou, si le retour d'impôt est à la hauteur des espérances... 

Et pour se souvenir qu'il fera beau :
Des tulipes à trois têtes...

Et se rappeler que la rocaille se voit aussi de haut

lundi 26 avril 2010

Dur réveil

Ce matin en ouvrant l'ordi:
Je pense que le jardinage prévu mercredi vient de tomber à l'eau (ou restera sur la glace)
On verra demain matin ce que ça donne.
Le jardinier est un être fataliste.

dimanche 25 avril 2010

Une semaine plus tard ...

Il s'en passe des choses en une semaine. D'abord, le temps doux et ensoleillé se maintient, donc aussi l'avance sur les années passées. Imaginez les myosotis commencent à fleurir, d'ordinaire cela se passe à la mi mai ! Par contre, la fin de session impose un rythme de corrections assez soutenu que j'ai empiré un peu par une virée express à Montréal mi professionnelle mi familiale.  Je suis maintenant en direct du jardin, les merles s'égosillent et on entend parfois caqueter des oies ou des outardes au loin.

Belle surprise en arrivant tantôt: un premier rhododendron.est en fleur.

Les tulipes sortent en masse les jonquilles aussi:
 Elles ont l'air carnivores ces tulipes non ?

La jardinière avant moi m'appris à jouer avec les couleurs, ce qu'elle a bien pratiqué ici: 
voyez comme le jaune des jonquilles contraste avec le rouge des pousses de pivoines.

Cette année en plus j'ai planté des jacinthes et effectivement leur parfum envoûte, elles sont à l'avant mais probable que j'en replante à l'arrière l'an prochain, ça sent trop bon.


Passé la commande jeudi dernier d'un Gincko biloba, un arbre que je rêve d'avoir depuis que j'en ai vu il y a trente ans en allant au cégep.  Étant à la pépinière, j'en ai profité pour m'acheter quelques pensées. C'est une fleur annuelle que j'aime beaucoup et qui ne craint pas le gel, elles comblent les trous en attendant que les vivaces poussent. Comme elles n'aiment pas la chaleur elles s'étiolent souvent l'été pour revenir parfois en force à l'automne si on les taille un peu.


Mais comme je suis un jardinier négligent, je les laisse monter en graines qui se ressèment au jardin. Elles redeviennent sauvages et plus petites mais créent des plates-bandes spontanées que j'aime bien.

Pensées et trèfle

J'aime bien lasser faire le hasard dans un jardin, à trop contrôler on s'interdit de belles surprises.

Au programme cette semaine : on plante le gincko et un amélanchier aussi. Premiers travaux de remplacemnt du bassin d'eau, si on a le temps. Le temps s'ennuage et se rafraichit, tant mieux, les fleurs du printemps n'en durent que plus longtemps.

dimanche 18 avril 2010

Premier bilan des floraisons

Depuis matin, il tombe quelque chose qui est trop liquide pour être de la neige mais pas assez pour être de la pluie. Je vais en profiter pour noter les dates de floraisons jusqu'ici. Comme de coutume, les crocus ouvrent le bal le 14 mars. Par la suite, un fleur sauvage, le tussilage vers le 30 mars. La chaude fin de semaine de Pâques a réveillé une jonquille, les premières aubriettes, d'autres crocus ainsi que quelques pensées sauvages. Ça se calme depuis quelque temps avec le temps froid. Cette semaine la seule primevère qui ait passé l'hiver est en fleur ainsi que quelques pervenches et d'autres jonquilles.

Je vais tâcher de prendre quelques photos cette semaine pour illustrer tout ça.

Au moins, le mauvais temps qu'on a permet d'avancer les corrections. Et comme tout est en avance de trois semaines au jardin pas mauvais de ralentir le rythme de croissance pour éviter les gelées tardives.

samedi 17 avril 2010

Un peu de genèse

Ce matin, le jardin était sous la neige, une neige fugace et mouillée qui a disparu rapidement. Pour le moment c'est gris, il pluviasse, le temps est froid. Grosse journée de jardinage jeudi dernier où j'ai presque terminé l'opération compost, 15 sacs répandus sur les plates bandes, ce qui m'a permis de me familiariser avec le jardin arrière et de renouer avec le bas coté et l'avant.

C'est que mon jardin fait le tour de la maison. La partie arrière était le royaume de ma locataire horticultrice qui l'a créé et soigneusement entretenu les six dernières années. Quand j'ai acheté ici, il y a bientôt trois ans, il ne me restait donc que l'avant et le coté à aménager. Ce que j'ai fait tranquillement, à partir de ce que les anciens propriétaires avaient fait et m'alimentant des vivaces condamnées par la jardineuse en chef. D'où le surnom des écarts (ou bas-côté) donné par l'ami poète à ce coin qui recueillait somme toute les rebuts et excédents du jardin arrière. Traçons l'histoire de ce secteur.

L'an dernier c'est une zone que j'ai du refaire complètement et pour cause :


L'horrible muret de blocs de béton placé par l'ancien propriétaire s'était effondré pour une deuxième fois en trois ans. L'amie horticultrice m'a donc suggéré une paysagiste pour régler le problème définitivement, ce qui s'est fait début juin l'an dernier. J'ai du d'abord déplanter la moitié des plantes du secteur.


Ensuite les horticulteurs sont venus avec un camion de grosses roches qu'ils ont patiemment placées à l'aide d'une petite pépine. :

Quiconque a travaillé à empiler des pierres sait qu'il s'agit d'un travail délicat assez pénible qui demande beaucoup d'intuition et d'ajustements. Imaginez quand les pierres pèsent des centaines de kilos... Heureusement il y a des pauses.
Ne restait qu'à replanter les fleurs, refaire le sentier et regarder tout ça pousser. Voilà ce que ça donnait fin juin:


Mi septembre:


Et tôt ce printemps:


La rocaille a tenu le coup, mais là où les roches n'y sont pas, une petite zone s'est affaissée. Je songe à la consolider et à y planter un amélanchier.

On est ferronnien ou pas.