Il s'en passe des choses en une semaine. D'abord, le temps doux et ensoleillé se maintient, donc aussi l'avance sur les années passées. Imaginez les myosotis commencent à fleurir, d'ordinaire cela se passe à la mi mai ! Par contre, la fin de session impose un rythme de corrections assez soutenu que j'ai empiré un peu par une virée express à Montréal mi professionnelle mi familiale. Je suis maintenant en direct du jardin, les merles s'égosillent et on entend parfois caqueter des oies ou des outardes au loin.
Belle surprise en arrivant tantôt: un premier rhododendron.est en fleur.
Les tulipes sortent en masse les jonquilles aussi:
Elles ont l'air carnivores ces tulipes non ?
La jardinière avant moi m'appris à jouer avec les couleurs, ce qu'elle a bien pratiqué ici:
voyez comme le jaune des jonquilles contraste avec le rouge des pousses de pivoines.
Cette année en plus j'ai planté des jacinthes et effectivement leur parfum envoûte, elles sont à l'avant mais probable que j'en replante à l'arrière l'an prochain, ça sent trop bon.
Passé la commande jeudi dernier d'un Gincko biloba, un arbre que je rêve d'avoir depuis que j'en ai vu il y a trente ans en allant au cégep. Étant à la pépinière, j'en ai profité pour m'acheter quelques pensées. C'est une fleur annuelle que j'aime beaucoup et qui ne craint pas le gel, elles comblent les trous en attendant que les vivaces poussent. Comme elles n'aiment pas la chaleur elles s'étiolent souvent l'été pour revenir parfois en force à l'automne si on les taille un peu.
Mais comme je suis un jardinier négligent, je les laisse monter en graines qui se ressèment au jardin. Elles redeviennent sauvages et plus petites mais créent des plates-bandes spontanées que j'aime bien.
Pensées et trèfle
J'aime bien lasser faire le hasard dans un jardin, à trop contrôler on s'interdit de belles surprises.
Au programme cette semaine : on plante le gincko et un amélanchier aussi. Premiers travaux de remplacemnt du bassin d'eau, si on a le temps. Le temps s'ennuage et se rafraichit, tant mieux, les fleurs du printemps n'en durent que plus longtemps.