Il pleut dehors. Au moins. il ne neige pas encore, un vent sud-est en basse altitude empêche l’air froid d’atteindre mon coin des Cantons. Il a neigé ailleurs. Il neigera peut-être plus tard ce soir. On est à ce moment du printemps où les petites fleurs des arbres donnent au paysage la version pastel des couleurs d’automne.
Le jardinier se replie vers les semis. Du persil plat, des soucis et de la coquelourde, plante que je ne connaissais pas sous ce nom mais que je crois avoir déjà vue dans le jardin de ma mère. Ils s'ajoutent aux basilic, thunbergias et coléus. Les rejoindront quelques alyssums et d'autres semis en pleine terre. J'aime bien semer quelques unes de mes annuelles pas tant pour l'économie que pour le plaisir de voir naître des fleurs qui nous accompagneront tout l'été. Ça permet aussi de contourner le choix somme toute limité du prêt-à planter qu'on trouve dans les pépinières.
Les jours de pluie servent aussi à rêver des réaménagements à faire. Je compte bien cette année travailler le sentier des écarts.
Pour le moment les plantes y sont piteuses, d'autant plus que je n'ai pas encore fait remplacer la gouttière démantelée l'an dernier lors de la réfection des corniches. Il y aura là un amélanchier et probablement un plant de bambou, si le retour d'impôt est à la hauteur des espérances...
Et pour se souvenir qu'il fera beau :
Des tulipes à trois têtes...
Et se rappeler que la rocaille se voit aussi de haut